Mar 23, 2005

In the midst of bombing

I find this French poem one that all Lebanese should memorize, it shows how people how have different beliefs should bypass them when having a common goal. Lebanese should have one common goal : To live in a democratic and sovereign Lebanon. They all come from different horizons but should bypass their differences for the sake of Lebanon.

What i like the most are these verses :

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat



Now it's Time to rhyme:


La Rose et le Réséda
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda

Louis Aragon

Mar 15, 2005

Ta2ifeh + Ta2ifeh + Ta2ifeh = ?

Ta2ifeh + Ta2ifeh + Ta2ifeh = ?

Question to be asked...

And the answer is what we learned back in school:

"Ta2ifeh + Ta2ifeh + Ta2ifeh = 3 tawayif mish watan" Quoting Hdadeh


la2anno byiferdo.
"Khamsta3char wa7ad lebneneh... mish khamsta3ch, khamsta3char wa7ad , ya3neh wa7ad w wa7ad w wa7ad w wa7ad... Khamsta3char wa7ad."
Quoting Rachid (Ziad Rahbani) in Film ameriki tawil

So why is it like that,
first I hope nobody will explain my post as an anti opposition post, I will soon have a post explaining why I am not that keen on saying I'm opposition.
But first things first,
the opposition we've been watching for a month now, downtown Beirut is calling itself national unity. I unfortunately in Toulouse, and so, I'm not down there to see for myself, so I can only believe what is being reported by Annahar and Almustaqbal ... and by all fellow bloggers keeping the world alive.
And each time a report speaks about the demos downtown Beirut it quotes :
Tony from the LF (read maronite), 3ala2 from the PSP (read Druze), or Fadia, a sunni from Beirut (read a sunni from Beirut).
Each time they talk about what's happening, they talk about the Christians, the Druze and the Sunnis going so well along, enno ekhweh. I may be talking about things from a somebody-who's-far-away point of view, but come on, the peak of irony is when a guy, trying to say he's secular, tells you he's got christian friends (for a muslim and vice versa). The height of irony is when you talk about the national unity of lebanese and still talk about the Maronites, the Druze and the Sunnis.
And if news reports got politically correct (to show the national unity), the bloggers out there (who represent the true image of what Lebanese society is like) are still all like: "enno look at the national unity, chouf, we have christians with us, we have druze and we have sunnis".
What is going on now is for me a big umbrella called "national unity", gathering three little umbrellas labeled "Maronites first", "Druze are the best" and "Sunni forever". and once the umbrella closed I fear the little umbrellas will still be labeled the same.

I hope I'm not right in all this, I hope I have the vision of someone who's only getting the taratish. someone who is not getting the vibes of it.
I'm not saying all Lebanese should be thinking alike, that would be a disaster. In the Lebanon i see in my dreams, I see people thinking very much differently but still, putting Lebanon's sake in front of their eyes and far ahead their community's or their village's sake.

I hope that what is going on in Lebanon nowadays is a true national unity, that Lebanese got secular and won't think of others based on what religion is written on their ikhraj l 2eid but rather based on how they think. I hope that once the goal of these demos are met, the big umbrella that is now gathering eveybody, once closed will show the little umbrellas underneath it, and on each umbrella will be written Lebanon and only Lebanon. Each umbrella will cover Lebanese for the sake of a better Lebanon. Each umbrella should put Lebanon first on the agenda, all of them umbrellas, and start thinking about the best way to achieve a better Lebanon. Everyone as he sees it best and democratically try to convince people that his ideas are better. That is how it works everywhere else, and I think that is how it should work in Lebanon, once Lebanon becomes sovereign, democratic and secular. And for all this l lit every night a candle

Mar 14, 2005

Sur le retour de l'homme mort

On le disait mort, et pourtant le re voila.
Désigné à nouveau pour former le gouvernement après avoir été renversé par la grogne populaire de ce qu'on va communément appelé dans notre blog le stubborn folk.

Mais ça au Liban, ça n'a rien de bizarre. Le système, tel qu'il est fait au Liban, oblige le parlement et le président à nommer un premier ministre musulman sunnite, c'est vous dire s'il est contraint. Le choix n'est cependant pas si énorme que ça, l'habitude a toujours été que les fameuses istisharat ne donnent jamais deux noms.
Les députés ont le choix entre le silence : "Nous avons choisi de nommer personne et nous laissons le choix à la grande sagesse qu'est la votre Mr. le président" ou de nommer celui dont le nom a été choisi : "Nous nommons X pour le poste" sous entendant "Nous savons que ce rituel ne sert à rien et que vous savez que X est le futur premier ministre".
Depuis la fin de la guerre, X appartenait au cercle très fermé de "Hoss, Hariri ou Karameh" avec une brève apparition de Mr. Solh. Cette fois, avec un Hariri assassiné et un Karameh démissionnaire, je m'était dit, il ne pourra y avoir que Hoss. Et malgré tous les noms publiés, pronostiqués, les députés n'appartenant pas à l'opposition ont choisi de nommer, à nouveau, l'homme déjà cramé (moult mais en vain).
Il est cependant nécessaire de dire que son gouvernement ne pourra jamais être un gouvernement d'entente national ou même un gouvernement neutre. Le gars était là quand Hariri s'est fait assassiné, il a remplacé Hariri quand celui ci a signalé son refus de la main mise syrienne, c'est vous dire si Karameh est pro syrien. Il ne peut donc y avoir qu'un gouvernement qui ressemble à l'ancien. Les responsables se moquent absolument du mouvement populaire en place depuis maintenant un mois. Je n'ai pas encore les chiffres exacts de la manifestation d'aujourd'hui, mais il semble que l'opposition a réussi son coup, qu'elle a réussi à ramener le nombre qu'il faut pour montrer à Karameh qu'il n'est pas du bon coté de la majorité. J'espère maintenant que ce show de muscles entre les deux parties va s'arrêter et que les deux montrent leur vrai poids pour les élections.
Les priorités d'un nouveau gouvernement maintenant, quelle que soit la personne à sa tête doivent être la poursuite des investigations dans l'assassinat de Hariri, la poursuite des retraits syrien du Liban et (and foremost) l'organisation d'élections au Liban pour que chaque partie reçoive ce qu'il lui revient, que les choses se calment et que la démocratie reprenne cours dans ce pays qui souffre déjà tant.

Mar 9, 2005

Sur la souveraineté et les paradoxes.

Il est des questions de souveraineté qui taraudent tout le spectre de la politique libanaise, et ça ne choquerait personne. Qui ne demande pas que son pays soit souverain.
Cependant dans un pays comme le Liban, plein de ces paradoxes, et des plus bizarres, on ne peut s’empêcher d’en sourire (et d’en pleurer par la suite).

D’un coté on trouve ce chef féodal, communautariste mais tout à la fois socialiste (paradoxe !!!), Joumblatt pour ceux qui ne l’aurai pas reconnu, qui refuse de voir un soldat syrien au Liban, mais qui, sans scrupule, accepte une tutelle étrangère sur le Liban. Mr Joumblatt ne se rend peut être pas compte qu’une tutelle étrangère signifie la présence d’armée étrangère et que la souveraineté sera à nouveau bafouée.

De l’autre coté, on trouve un autre chef féodal, communautariste (on dirait qu’il n’y a que ça au Liban) pro-syrien qui regroupe ces partisans après avoir été dégagé avec le gouvernement par la révolte populaire pour indiquer à l’opposition populaire que lui aussi se base sur des gens. Bref, celui-ci, Tom, Slaymén le petit, pense que la présence syrienne est essentielle au Liban et refuse toute ingérence étrangère dans la politique Libanaise.

Aux deux messieurs, et à ceux qui réfléchissent comme eux, je dis : Le Liban n’a pas besoin de la présence d’une quelconque armée étrangère sur son territoire. On en a assez d’utiliser les puissances étrangères pour se libérer d’un occupant, et se retrouver avec un autre. Les libanais ont essayé cela pendant 15 ans de guerre civile pour se retrouver en fin de guerre avec la moitié du pays occupé par l’un de nos voisins et l’autre occupé par l’autre voisin.

Les paradoxes dans la politique libanaise ne se limitent pas aux questions de souveraineté. Tiens, il y a quelques jours, Bachar a annoncé que son pays appliquerait sa partie de la désormais célèbre résolution 1559. Quelques jours après, un grand rassemblement de 500.000 personnes a entendu Nasrallah scander haut et fort son soutien à la Syrie mais traiter ceux qui demandent l’application du 1559 de traîtres (ou presque). Si ceci n’est pas paradoxal !!!

Cependant, les paradoxes dans la politique ne se limitent pas au Liban. Tenez par exemple, un Sylvan Shalom (ministre des affaires étrangères israélien) qui demande à la communauté internationale (et qui se faisait entendre par beaucoup de gens dans cette communauté internationale) de faire pression sur la Syrie pour appliquer la résolution 1559, pour le bien d’Israël et du Liban, dit-il. Je me demande combien écouteront attentivement une personne de la région demander à la communauté internationale de faire pression sur Israël pour appliquer les autres résolutions, celles concernant son retrait des territoires arabes occupés et le droit de retour des réfugiés palestiniens.Ca sera un bide total, le walou aérien et c’est le cas de le dire. Mais là ce n’est plus le paradoxe qui choque, c’est l’hypocrisie qui tue.

Mar 3, 2005

Stubborn Folk

For those of you who know this great Diva : Fairouz,


You surely know her B7ebbak ya lebnan. In it, she sings the rebirth of Lebanon, after the war, a lebanon of dignity and stubborn folk.

Several years later, her son, Ziad,


wrote and directed a play, Bekhsous l Karameh wel Sha3b l 3anid (Of Dignity and Stubborn Folk) using his mother's song and drawing a vision of Lebanon. (see plot here).

So wat is this blog all about?
In this blog you will rarely read about myself. You will certainly read about lebanese politics and lebanese people, Of Dignity and Stubborn Folk.